• Petit rappel à tous: il y a une heure syndicale lundi 10/03 à 11h. Soyez nombreux!

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  • Avant les vacances de février je suis allé au Rectorat de Créteil, nous étions plus d'une centaine, profs, lycéens et quelques parents d'élèves. J'ai participé à la délégation qui a été reçue et j'ai été ''halluciné'' par le discours du '' Dir Cab'' (Directeur de Cabinet) du Recteur.
    Il tripatouillait les chiffres pour justifier la perte de postes et nous a dit qu'il n'avait pas pu faire des propositions car il fallait prévenir avant de venir.
    Il s'est permis de parler des intérêts des contribuables qu'il ne voulait pas qu'on gâche l'argent de l'Etat (et les 15 milliards d'exonération d'impôts pour les très très riches!!!)
    Quand on lui a demandé ce que voulait dire pour lui Lycée d'Excellence, il nous a dit que c'était le plan de Fadéla Amara et que ça ne signifiait pas plus de moyens. Du vent, du vent, du vent...
    C'est la mobilisation qui les a fait bouger et cette qualification ''Lycée D' Excellence'' a été rajouté in extremis.
    Il y avait avec lui un mec qui était le ''spécialiste'' du ''Plan Banlieue''. A l'éducation nationale, dans chaque rectorat, il y a un mec qui passe son temps à se demander comment il pourrait bien faire pour faire croire que le plan banlieue va servir à lutter contre la pauvreté et les discriminations alors qu'il n'y a aucun moyens financiers supplémentaires et même pire puisque tous les budgets consacrés à l'éducatif et au social sont revus à la baisse.
    Plutôt que de maintenir et d'augmenter les moyens en poste dans les territoires en grande difficulté sociale dont les habitants sont discriminés, une des principales préoccupation de la Direction de l'Education Nationale est de promotionner l'arnaque du plan banlieue de Fadéla Amara pour qu'elle puisse se faire de la pub et bluffer les télespectateurs sur les plateaux de télé.
    Lors de cette audoience au Rectorat, il m'est apparu qu'il y avait un véritable changement dans les méthodes qu'emploient la direction des ministères pour répondre aux revendications.
    Avant on avait affaire à de ''bons fonctionnaires'' ayant gravi un à un les échelons en serviteur zélé des gouvernement successifs. Il leur restait un petit fond de défense du service public d'éducation, il nous disait que bien sûr, on vous comprend… mais on ne peut pas faire autrement…. on doit faire des économies budgétaires......
    Aujourd'hui, ils nous reçoivent et nous disent : Vous n'avez rien compris et vous vous y prenez mal.
    Les ministères regorgent d'affiliés UMP et (ou) de zélateur de l'idéologie Sarkosienne, non seulement ils veulent nous mettre la tête sous l'eau mais en plus ils veulent qu'on accepte et qu'on leur donne raison.
    L'interpellation de la prof de la délégation par le ''Dir Cab'' du Recteur qui a osé lui déclarer "Ce sont aussi vos impôts à vous" montre de quel degré d'abjection ils sont capables.
    La lutte des professeurs, des parents et des élèves d'Henri Wallon pour le maintien de tous les postes supprimés reprend au lendemain du premier tour des élections municipales.
    Si la droite a pris une grande claque, il est possible qu'ils se disent : « perdu pour perdu on ne va pas céder à ces électeurs qui ne veulent et (ou) n'ont jamais voulu de nous, ni de notre politique"
    Cela veut dire que soit ils lâchent des choses significatives et acceptables dès mardi, soit il va falloir se battre plus longtemps.
    A voir comment ils traitent ceux qui leur imposent un rapport de force, on peut s'imaginer comment ils vont traiter ceux qui acceptent sans sourciller.

    Jean-Paul Ravaux, FCPE, Cité scolaire Henri Wallon

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  • Ce reportage date un peu, il est vrai (vendredi 15 février), mais le lien ne figurait pas encore sur le blog...

    http://www.dailymotion.com/video/x4dp67_reportage-suppression-postes-educat_news


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  • CRETEIL

    Une grande partie des professeurs du *collège-lycée Henri-Wallon à
    Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) *a fait grève depuis le 11 février
    pour demander le maintien de toutes les classes et postes à la rentrée
    prochaine. Les professeurs sont indignés par la suppression de 7 classes (6 au lycée, 1
    au collège) et 17 postes d’enseignants.

    Reçus trois fois au rectorat, ils sont ressortis amers ». « Au moment où
    l’on nous annonce un plan banlieue, on décapite les équipes et on
    supprime les moyens ! C’est une honte ! ». La cité scolaire sera de
    nouveau en grève le 11 mars avec l’appui des parents et des élus.

    Paru dans l’US organe du SNES

    http://www.snes.edu/snesactu/IMG/pdf/US_663.pdf


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  • http://www.snes.edu/snesactu/spip.php?article2917

    Les organisations syndicales de second degré SNEP-Fsu, SNES-Fsu,
    SNUEP-Fsu, SNFOLC, SUD-EDUCATION, UNSEN-Cgt, se sont réunies le 15 février.

    Elles font le constat qu’aucune réponse n’a été apportée à leur exigence
    de discussions sur la revalorisation du métier enseignant. Le ministre
    de l’Education Nationale n’a pris aucune distance vis à vis du rapport
    Pochard, porteur de dangers pour les statuts et les missions des
    enseignants. Elles considèrent que ce rapport ne peut en aucun cas être
    une base de discussion.

    Dans le même temps l’insuffisance du budget 2008 aboutit à des
    suppressions massives de postes et de moyens pour la prochaine rentrée
    dans de très nombreux établissements, (11.000 pour la rentrée 2008,
    80.000 d’ici 2012). Il met en péril l’organisation des enseignements
    dégradant les conditions de travail des personnels et des élèves, et
    porte atteinte à la qualité du service public d’enseignement. Ce constat
    s’inscrit dans un contexte très général d’attaque contre les salaires,
    les retraites et les statuts de tous les fonctionnaires.

    Enfin, les organisations syndicales rappellent leur attachement aux
    trois voies distinctes de formation, Générale, Technologique et
    Professionnelle, et leur refus de la généralisation des baccalauréats
    professionnels en trois ans que veut imposer le Ministère et qui
    conduirait en particulier à la disparition des sections de BEP.

    Dans l’immédiat elles soutiennent les actions d’établissement et locales
    qu’elles appellent à poursuivre et à développer avec un souci permanent
    d’initiatives unitaires, de contacts avec les parents, d’interventions
    publiques et auprès des élus, pendant la période de février et début mars.

    Elles appellent les personnels à participer massivement à la journée de
    grève et de manifestations du 18 mars et à se réunir pour débattre des
    suites afin de porter les revendications pour l’emploi public dans
    l’Education contre les suppressions des postes et le recours massif aux
    heures supplémentaires, pour une revalorisation du métier enseignant
    respectueuse des statuts, une consolidation des trois voies de formation
    en lycée (générale, technologique, professionnelle).


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