• EDUCATION NATIONALE
    Les syndicats appellent à la grève en Ile-de-France
    NOUVELOBS.COM | 15.02.2008 | 10:54
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    Inquiets au sujet des suppressions de postes dans le secondaire, les principaux syndicats d'enseignants appellent à la grève en Ile-de-France.




    (c) Reuters
    Treize syndicats de l'enseignement secondaire (dont les principaux FSU, CFDT, CGT et Sud) ont appelé à la grève en région parisienne vendredi 15 février, pour obtenir "une autre rentrée 2008", ainsi que "de vraies négociations sur la revalorisation et l'avenir" des métiers de l'Education.
    Inquiets de voir l'ampleur des suppressions de postes, une dizaine d'établissements des trois académies (Paris, Créteil et Versailles) avaient déjà engagé des débrayages, depuis le début de la semaine. Parmi eux le collège-lycée Henri Wallon d'Aubervilliers touché par une grève majoritaire depuis lundi 11 février pour protester contre la suppression de 14 postes d'enseignants, ou le collège Paul Cézanne installé dans le quartier difficile du Val-Fourré à Mantes-la-Jolie en grève, mercredi 13 février, parce qu'il perd 10 heures (environ un demi poste d'enseignant).
    De source syndicale, "1.400 emplois d'enseignants en lycée et collège", auxquels s'ajoutent "122 suppressions d'emplois administratifs et 32 emplois de MI-SE (surveillants)" auront disparu au total en région parisienne en septembre.



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  • Départ du lycée à 12h pour une rendez vous rue Gay Lussac (RER B, Luxembourg) à 13h30.

    Le cortège part à 14h00 et nous serons en tête, il est impératif d'être nombreux à l'heure


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  • PARIS, 14 fév 2008 (AFP) - Recours à des retraités pour remplacer les absences, suppressions d'options, heures supplémentaires: la colère montait jeudi, à la veille d'une grève dans les collèges et lycées d'Ile-de-France, dont les équipes découvrent l'étendue des réductions de moyens pour la rentrée.
    Treize syndicats du secondaire (dont les principaux FSU, CFDT, CGT et Sud) ont appelé à la grève vendredi en région parisienne pour obtenir "une autre rentrée 2008", ainsi que "de vraies négociations sur la revalorisation et l'avenir" des métiers de l'Education.
    Mais depuis le début de la semaine, une dizaine d'établissements des trois académies (Paris, Créteil et Versailles) avaient déjà engagé des débrayages, inquiets de voir l'ampleur des suppressions de postes.
    Parmi eux le collège-lycée Henri Wallon d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) touché par une grève majoritaire depuis lundi pour protester contre la suppression de 14 postes d'enseignants ou le collège Paul Cézanne installé dans le quartier difficile du Val-Fourré à Mantes-la-Jolie (Yvelines) en grève mercredi parce qu'il perd 10 heures (environ un demi poste d'enseignant).
    Au total, de source syndicale, "1.400 emplois d'enseignants en lycée et collège", auxquels s'ajoutent "122 suppressions d'emplois administratifs et 32 emplois de MI-SE (surveillants)" auront disparu en région parisienne en septembre.
    Le budget 2008 prévoit la suppression nette de 11.200 postes, dont 8.830 dans le second degré public, intervenant après près de 10.000 suppressions depuis 2004.
    Concrètement, rectorats et établissements disposent de plusieurs "marges de manoeuvre": suppression d'options, suppression ou rapprochement de groupes de langues (par exemple suppression de l'allemand en 6e ou de l'italien en 4e), suppression des heures de soutien ou encore augmentation du nombre d'élèves par classe.
    Mais, le plus souvent, les heures supprimées seront troquées contre des heures supplémentaires. "Les heures supplémentaires, c'est un gros sujet à venir, les enseignants n'en veulent pas alors qu'ils ont déjà une charge de travail très lourde", a prévenu Nicole Sergent, cosecrétaire académique du Snes-FSU à Paris.
    Dans ce contexte, la révélation jeudi que l'académie de Créteil avait fait appel à des professeurs tout jeunes retraités faute de remplaçants pour assurer des cours de philosophie, lettres classiques, anglais et allemand, a été plutôt mal accueillie par les syndicats.
    Dénonçant "l'insuffisance des recrutements" et l'affectation à l'année des TZR, enseignants titulaires remplacements, Pierre Claustre, responsable académique du Snes-FSU, a jugé le procédé "scandaleux".
    Le recteur Jean-Michel Blanquer a lui estimé qu'il s'agissait d'"une mesure parmi d'autres pour améliorer le problème des remplacements dans l'académie".
    Interrogé sur les mouvements de grogne dans les établissements, Xavier Darcos n'a pas de son côté caché son agacement jeudi.
    "Arrêtons cette blague!", s'est exclamé devant la presse le ministre de l'Education.
    "Les établissements fonctionneront normalement l'année prochaine, je ne dis pas que (la baisse des moyens alloués) ne créent pas de contraintes mais nous faisons des réformes et nous définissons nos priorités", a-t-il argumenté, en citant le collège-lycée Henri Wallon retenu parmi 30 sites d'excellence dans les quartiers dans le cadre du plan banlieue et qui à ce titre, bénéficiera de moyens supplémentaires.
    lum/ls/abx



    EDUCATION-BUDGET-SOCIAL-GRÈVE - 14/02/2008 19h02 - AFP

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  • http://www.liberation.fr/actualite/societe/310162.FR.php

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